Cet article a été initialement publié il y a presque 10 ans ! Je le republie en cette fin d’année 2020 presque sans modification (quelques fautes d’orthographe ont été corrigées). Même si le webmarketing enchaîne les évolutions en permanence, force est de constater que le référencement naturel « white hat » (le référencement « gentil » qui respecte les règles de Google) a peu évolué dans ses fondamentaux et le fond est resté identique : socle technique performant, connaissance du client, réponse aux intentions de recherche et liens entrants de qualité.
Les points qui ont le plus évolués depuis la publication initiale sont :
- Désormais tout le monde à Internet dans sa poche avec son smartphone : cela entraîne une consommation différente des contenus et des comportements d’achat nouveaux ;
- L’IA de Google comprend mieux les attentes des internautes et cela tire vers le haut la qualité des contenus et des partenariats ;
- Les vendeurs de pelles et de pioches (les outils SEO) se complexifient et permettent d’avancer plus vite mais ne servent à rien sans un cerveau éduqué et du temps pour mettre en place les chantiers de référencement ;
- Le niveau attendu pour apparaître en première page a globalement bien monté et il est plus difficile d’obtenir des résultats massifs sans travail conséquent.
La formule magique du SEO
Ceux qui cherchent les petits et grands secrets que se partagent les référenceurs et qui permettent d’être premier sur des requêtes concurrentielles vont être déçus. Je ne vous propose qu’une méthodologie somme toute assez basique mais qui fonctionne à tous les coups. Lentement certes mais surement. Et cette méthode à l’immense avantage de ne pas être sujette aux variations d’algorithmes de Google et autres moteurs de recherche.
Voici donc les points clés pour réussir le référencement d’un site web :
- Avoir une architecture fiable (contenu unique, 1 URL = 1 contenu) avec un serveur rapide. Vérifier que les moteurs de recherche connaissent toutes les pages.
- Faire une recherche de mots clés afin de connaître son lectorat et de proposer du contenu en rapport avec les recherches. Isoler les mots clés les plus importants et les requêtes de tête et de milieu de traîne. Connaître les variations saisonnières.
- Produire du contenu DE QUALITÉ de façon régulière en rapport avec les mots clés visés au point précédent. Veiller à ce qu’il n’y ait pas de cannibalisation entre les pages. Prendre le temps de bien faire. Le référencement se gagne sur la durée.
- Faire attention à l’expérience utilisateur et travailler le site web de façon à ce que les internautes quittent le site en étant satisfait. Mesurer cette satisfaction et l’améliorer continuellement.
- Faire attention aux pages cassées et aux pages obsolètes et les rediriger vers les pages les plus appropriées.
- Faire des liens vers les sites de référence sans arrière pensée. Demander à chaque fois que cela est possible des liens vers son site web si cela est bénéfique au lectorat et en rapport avec la thématique.
- Encourager les partages via les médias sociaux et les interactions avec les internautes.
- Essayer de devenir le site de référence dans le domaine visé. L’idée est d’être à sa thématique ce que Carglass est au « pare brise cassé ».
C’est l’article de SeoMoz intitulé Seo Isn’t Magic qui a inspiré cet article.
L’image est publié sous licence Creative Commons par ByronShell
Bonjour Christophe,
Je te remercie pour ton article qui est je te l’accorde un excellent résumé de la méthodologie à appliquer dans une situation idéale.
Mais la réalité économique est bien différente. Il est complexe de mettre ça en oeuvre pour toutes les thématiques soit car la concurrence est trop rude et cette approche ne sera malheureusement pas suffisante, soit car la thématique n’a pas vocation à produire des liens facilement.
Quelque part, cette méthodologie s’applique presque à des entrepreneurs (PME) qui souhaitent réaliser eux même leur référencement sans se tromper et là c’est vrai que ça peut fonctionner.
Et oui, ça a l’air tellement simple dit comme ça, la vraie difficulté étant bien de produire ce fichu ‘contenu de qualité’ 😉
L’illustration Black Magic SEO m’a bien fait rire. Plus sérieusement, de très bons conseils et notamment sur l’importance croissante du branding, cf la dernière phrase de la liste à puce 🙂
Bonjour.
Très intéressant votre article. Une vrai formule magique pour mieux positionner son site. Particulièrement pour moi, il est difficile d’appliquer toutes les consignes que vous avez donné. Pas par manque de temps. Par exemple, je ne sais pas comment recherché des mots clés fiables. En tous cas, vos conseils sont arrivés au moment opportun. Merci.
Effectivement, on aborde ici la base du référencement. Cependant, je doute que sur des requêtes concurrentielles, un site puisse émerger sans un vrai travail soutenu de backlinking. Tu as des retours d’expérience à ce niveau, et surtout en temps ?
J’ai la grande chance de travailler avec des institutionnels ou organismes que l’on peut classer « intérêt général ». Et cela facilite pas mal le travail. Mais il se trouve aussi que ces sites web ont affecté dans le profil de poste de leurs collaborateurs du temps à la mise à jour du site. Et la production de contenu de qualité est au rendez-vous. Ce qui attire naturellement des BL et comme ce sont des sites disposant d’un capital confiance importants, les dés sont pipés.
Ceci dit, cela fonctionne aussi avec les sites jeunes (je pense notamment à un site qui est arrivé premier sur sa niche en moins de 3 ans avec cette méthodologie et sans netlinking actif).
Bonjour,
Un très bon article ! Le plus long dans le référencement c’est de produire le contenu de qualité, mais déjà il faut les bases en rédaction. Mais en effet c’est la clef de la réussite pour une stratégie de référencement naturel ! 🙂
Bonne continuation.
Pour arriver à gagner des BL naturellement il faut être sur un créneaux porteur, sites institutionnels, comme l’a dit Christophe, ou thème à buzz, dans les autres cas le netlinking me parait indispensable.
Bête question, me direz-vous ? Non je ne le pense pas. Cette question est toujours d’actualité quand je vois le nombre de personnes qui pensent qu’un site web va s’autoproclamer meilleur que ses concurrents et donc apparaître premier dans les résultats de Google en quelques jours. Il n’y a vraiment pas beaucoup de différences entre les années «avant le web» et maintenant. Une TPE ou PME doit toujours se faire connaître et le web est certainement un bon moyen pour cela. Le seul problème est le nombre de sites qui sont basés sur la même thématique que vous. En 2011, la promotion d’un nouveau site est donc primordiale et malheureusement beaucoup de sociétés oublient de l’inclure dans leur budget initial. D’ailleurs, le manque de promotion est certainement l’une des premières causes d’échec sur le web pour la plus grande partie des TPE et PME. Donc, dans un tel contexte, il est important de trouver les bons moyens qui vous permettront de promouvoir votre activité d’une manière plus efficace. Bien sûr, ce sera plus efficace de faire appel à un consultant web ou une agence mais certaines tâches peuvent être gérées au jour le jour par vos équipes en interne.
Je prends l’ensemble de ces conseils de bon sens !
merci
Merci beaucoup pour ce bon résumé, concis mais précis, sur comment fonctionne le référencement. Parfois, pas besoin de longs discours, quelques mots bien choisis suffisent…
C’est vrai que revenir à des fondamentaux c’est essentiel en tant de crise : sociale, financière ou web d’ailleurs. La short-list c’est un peu la boite à outil pour naviguer par mauvais temps.