Le référencement est un métier ou l’on trouve tout et n’importe quoi. Coup de gueule aujourd’hui contre une grosse société ayant pignon sur rue (dont je tairais le nom) qui décrédibilise le référencement.
Provenance des internautes
Selon la plaquette de cette entreprise, le trafic d’un site provient en moyenne
- Accès direct : 26%
- Liens externes : 31%
- Outils de recherche : 42% et d’insister alors sur l’importance d’être bien vu par les moteurs de recherche en oubliant allègrement la corrélation entre les notions de Bls/placement dans les outils…
Pour ma part je trouve ces chiffres non représentatifs des sites web dont Tyseo s’occupe. Certes, nos clients ne correspondent pas complètement à la vitrine du web d’aujourd’hui mais 26% d’accès direct ça veut dire :
- Soit les clients de cette société communiquent vraiment bien par d’autres vecteurs et ont des taux d’accès direct élevés,
- Soit les sites ont très peu de visiteurs et les statistiques ne sont alors plus représentatives (avec le site web de la société en page de démarrage par exemple).
Le référencement
Définition selon cette même plaquette : Action visant à optimiser la visibilité d’un site sur les différents outils de recherche disponibles sur Internet : annuaires (indexation manuelle) ou moteurs (indexation automatique)
Et hop, retour aux années 2000 avec la soumission aux moteurs de recherche et l’inscription dans les annuaires.
Quelques lignes plus bas, j’ai relevé ces trois points sur leur méthodologie de référencement :
- Inscriptions (soumissions) manuelles de votre site sur les outils de recherche
- Suivi mensuel de votre référencement, relance de nouvelles soumissions (jusqu’à 5 pages soumises)…
- Chaque mois, un rapport détaillé sur votre positionnement et une nouvelle soumission
La aussi, retour dans le passé avec les inscriptions (et ré-inscriptions mensuelles) bêtes et méchantes dans les annuaires (mais attention seulement une par mois, point trop ne faut de backlinks) sans oublier le célèbre suivi du référencement qui ne sert à rien mais qui ne coûte rien (tout est automatisé) et qui en jette plein la vue au client qui croit qu’un référenceur surveille constamment son site internet.
Des commandes que seuls les guru du SEO utilisent
Une petite capture d’écran de la commande links:www.monsite.com sur Google avec le nom du prestataires clot cette plaquette de façon édifiante :
- Le premier lien est un annuaire
- le deuxième est la page aboutus.org de la société (wikiannuaire)
- le troisième et quatrième sont les pages mentions légales et CGV qu’ils n’ont même pas nofollowées noindexées
- et enfin, un whois en cinquième position.
Si vous avez 24 euros/mois à dépenser, mettez les de côté et faîtes vous un beau cadeau à la fin de l’année (ou contactez nous !) plutôt que de tomber dans le panneau des prestataires aux dents longues et aux compétences courtes.
Photo : llawliet
Effectivement, je vous rejoins … Surtout si links: est réellement inscrit comme tel sur le screenshot … Ce serait malheureux.
Quote : Une petite capture d’écran de la commande links:www.monsite.com sur Google
Et oui, c’est bien la commande links: qui est utilisée…
Tiens j’avais pas relevé à la première lecture. Vous conseillez de « nofollower » les pages « inutiles » (mentions légales etc.) ?
Mea culpa, je voulais dire noindexer afin de continuer à faire tourner le link-juice tout en évitant de polluer la thématique globale du site par du vocabulaire hors sujet…
Le référencement dont tu parles n’aurait-il pas de « l’impact » ? 😀
Sinon, je veux juste réagir par rapport au découpage du trafic. Sans aller dans le sens de la société que tu critiques, je privilégie fortement une répartition par tier : 1/3 direct, 1/3 referer, 1/3 moteurs.
En même temps 99% de leurs clients cherchent des requêtes à la noix qui ne valent pas une prestation à prix rédhibitoire que les artisans vont leurs proposer. Sans compter qu’ils ne comprennent rien à rien..
C’est du commerce, il ne faut pas prendre les clients pour des cons, mais il ne faut pas oublier qu’ils le sont.
Laurent, une répartition par tiers est bien entendu l’idéal : si quelque chose se passe mal sur une des sources de trafic, seul un tier des visites est perdu.