Une fois que l’internaute est sur le site web, il faut qu’il réalise un des objectifs que l’entreprise s’est fixée.
Pour atteindre cet objectif, on peut travailler sur différents aspects et aujourd’hui je vais essayer de détailler les optimisations que l’on peut réaliser avec l’appel à l’action (ou CTA – Call To Action en anglais).
Appel à l’action
Très souvent présenté sous forme graphique (un bouton) ou textuelle (un lien), l’appel à l’action doit :
- Donner une envie irrépressible de cliquer
- Réduire l’appréhension et le doute de l’internaute (dans le doute, l’internaute s’abstient toujours)
- Montrer l’intérêt d’agir tout de suite
- Augmenter le bénéfice perçu pour l’internaute en cas de clic
- Promettre et délivrer réellement une vraie plus-value.
Le plus mauvais des CTA est…
… le texte « Envoyer » que l’on retrouve très fréquemment sur les formulaires de contact et par habitude sur les formulaires d’appels à l’action.
Le second plus mauvais des CTA est…
… lié à un autre CTA arrivant en conflit avec le premier. Un bouton « Annuler » à côté d’un bouton « Acheter » ou un bouton « Effacer » à côté d’un bouton « Envoyer le message ».
Un bon appel à l’action contient un verbe d’action
Le cerveau humain est ainsi fait. Si je vous dis de cliquer ici maintenant, il y a une plus grande probabilité que vous le fassiez que si je vous suggère ce lien. Le cerveau aime être guidé alors si on l’accompagne avec un verbe d’action (à l’impératif tant qu’à faire) alors c’est un point positif pour augmenter le taux de clics.
Le mot clé magique
« Gratuit » est un mot fantastique. Il permet d’augmenter facilement l’impact d’un appel à l’action. À tester absolument.
Simplicité, concision et limpidité
Un message flou ou entraînant des questions en cascade apporte de la confusion. Et confusion = inaction pour l’internaute.
Alors pour convertir au mieux, le message doit court, ultra compréhensible (pas de jeux de mots, pas de textes longs, pas d’interprétation possible, pas de références culturelles que l’internaute coeur de cible ne comprendrait pas…) et efficace. Ce n’est pas de la littérature, c’est un mini texte destiné à faire cliquer l’internaute.
Rendre incontournable le CTA
En utilisant des couleurs et une taille marquée, l’appel à l’action doit être facilement identifiable. L’internaute ne doit pas pouvoir le louper. Hubspot avait remarqué que la meilleure taille pour un bouton CTA était de 225px de large par 45px de haut.
Placer le bouton haut dans la page (au dessus du fold) est important. Le faire se détacher du reste (en jouant sur les couleurs, les espaces vides, les formes et les contrastes) est un autre point important.
Offrir pour recevoir
Pour faciliter le clic, donner un livre blanc, promettre un coupon à la page suivante, envoyer un PDF, bénéficier de xxx semaines d’essai gratuit… peut être la carotte qui va transformer l’internaute en client potentiel.
Si les autres le font, pourquoi pas moi
Montrer son expertise est une chose. Montrer qu’elle est reconnue en est une autre. Afficher des témoignages, le nombre de votes sociaux ou encore les passages à la TV permet aux internautes de vérifier la crédibilité annoncée. Et si l’internaute se rend compte que beaucoup de personnes pensent du bien du site web, de ses services et reconnaissent l’expertise professionnelle alors le mécanisme de la preuve sociale joue à fond. Et les incite à cliquer en confiance.
Ce que je dis est certainement faux (dans certains cas)
En fait, il n’existe pas de solutions ultimes et ce qui fonctionne très bien dans un métier et pour un public peut très bien tomber à plat dans d’autres cas de figures. Ces recommandations n’ont donc de sens que testées dans le cadre de tests A/B suivis dans une démarche globale d’amélioration du site web. Mais ça vous le saviez déjà, non ?
Photo : SixRevisions
Bonjour Christophe,
Merci pour cet article..
C’est curieux, pour ma part, les LP à « l’américaine » comme je les appelle, avec un formulaire bien voyant et une seule issue (donc avec des CTA optimisés à fond !) , et son envoi « obligé » sous peine de ne pas profiter de l’occasion, fonctionne chez nous, j’y croyais pas trop au départ…mais parfois ne fonctionne pas du tout..d’où la difficulté du métier !
J’ajouterai que la taille et la visibilité pour ne pas dire le côté voyant du bouton CTA et d’une éventuelle accroche associée sont à relativiser en fonction des CSP aux quelles ils s’adressent. Plus la CSP est élevée, moins le côté « promo » passe bien et il faudra préférer une approche valorisante et qualitative plus graphique.