Grosses refonte web : checklist SEO

L'horrible erreur 404 !
L’horrible erreur 404 !

Au bout de quelques années, le contexte évoluant, les sites concurrents progressant et l’écosystème du web changeant, il est temps de refondre le (relativement) vieux site dont on a la charge. C’est le moment idéal pour choisir une solution tip-top pour le référencement avec une infrastructure adaptée respectant toutes les bonnes pratiques du SEO. C’est aussi parfois un travail fait dans l’urgence (faille importante découverte dans le CMS, piratage…) ou avec des délais courts imposés (lancement officiel prévu à une date trop proche, refonte de site évènementiel…).

Voici donc une petite liste des points liés au référencement qu’il ne faut pas oublier.

Sitemap.xml (et plan de site)

Utiles aux moteurs pour leur économiser du travail et recherchés par certains internautes (pour le fichier plan de site), ces deux fichiers permettent un repérage plus rapide des pages du site (et notamment les pages profondes peu liées). Utiles au SEO, ces deux points ne sont généralement pas oubliés mais peuvent être baclées.

Ne pas oublier de regarder les balises optionnelles du fichier sitemap.xml (fréquence proposée pour scanner la page, date de dernière modification et importance de la page suggérée par rapport aux autres pages du site). J’ai déjà vu des pages mentions légales ayant plus de poids que la page d’accueil et une fréquence de crawl journalière proposée pour la page contact alors qu’elle nétait que mensuelle sur la pages des actualités !

Au passage, qui connait un CMS qui gère finement et nativement la création du fichier sitemap ? Sous WP, je recommande l’extension XML-Sitemap.

Robots.txt

Indispensable, le fichier robots.txt permet de définir quelles pages les outils de recherche ont le droit de consulter. Bien vérifier que  dans le cadre de la mise à jour, les dossiers à exclure n’ont pas changé et jeter un oeil pour voir si de nouveaux répertoires ne devraient pas eux aussi être interdits d’accès. Si le nouveau site était déjà en phase test en ligne avec un fichier robots.txt excluant totalement l’accès aux pages pour éviter d’embrouiller les crawlers, ne pas oublier de le modifier !

Redirections 301

Les pages changent, les rubriques évoluent, l’architecture du site bouge, il faut absolument expliquer aux robots que certaines pages ont changé d’adresses et leur indiquer les nouvelles URL. Dans le cas de lourdes refontes, les résultats dans les SERPs risquent d’en pâtir temporairement, mais c’est un passage obligé pour repartir sur de bonnes bases.

Les liens externes qui pointent sur le site à migrer ne doivent pas amener après la refonte sur des pages 404 ! Scanner ses backlinks et tester si les redirections 301 à mettre en place vont fonctionner sur ces liens.

Tout tester

Parcourir à la main ou de façon automatisée (Xenu’s Link Sleuth par exemple) l’intégralité du site afin de vérifier que tout marche bien. Regarder si les balises importantes pour les robots et pour l’internaute sont pertinentes et non redondantes (Title unique, Meta description décrivant correctement la page et incitant au clic) .

Informer les créateurs de BLs

Une refonte, ça peut aussi être l’occasion de rentrer en contact avec les auteurs des liens externes pour les inciter à retourner voir le nouveau site et pourquoi pas renforcer le netlinking ou retravailler avec eux les liens déjà existants (pages profondres, ancres à faire évoluer, suggestions de nouveaux liens, mise en place de partenariat…)

Adwords

Si des campagnes de liens sponsorisés sont en cours, bien regarder que les pages d’atterrissage fonctionnent toujours !

WebAnalytics

Placer le marqueur de statistiques sur toutes les pages du site. En plus de suivre les effets de la refonte sur le profil des visites, cela permet aussi de mesurer l’impact de la mise à jour sur le référencement (perte ou gain de visite, changement dans les pages phares ou sur les mots clés entrants, repérage de problèmes éventuels).

Le taux de rebond (par rapport à l’ancien site web) est ici un indicateur pertinent. Si cet indicateur monte, il faut réagir vite et corriger, si ça descend, essayer d’appliquer les recettes de la baisse des nouvelles pages aux anciennes.

Le taux de conversion, comme le KPI précédent doit être surveiller de près. Si ça baisse, il faut réagir !

Faire évoluer ses outils de suivi du référencement

Si un suivi des SERPs est mis en place ou si un outil de contrôle des backlinks est utilisé, ne pas faire l’impasse sur la mise à jour de ces outils. Ce serait bête de remarquer au bout d’un mois que les indicateurs sont au rouge uniquement parce que les changements n’ont pas été répercutés sur ses outils de tracking.

Mettre à jour ses outils webmaster et suivre ses logs

Ne pas oublier d’indiquer sur les espaces webmaster (Google, Yahoo et Bing) que le site a évolué (redirection de domaines, changement d’adresse des flux, test du fichier robots.txt, bonne prise en compte du nouveau sitemap.xml, suivi des 404 ou des erreurs de crawl, balises inadéquates…). Regarder de près ses logs pour repérer d’éventuels problèmes.

Demander l’avis aux internautes

Le dernier point est tout bête : consulter ses lecteurs ! Un petit sondage, un appel à critique permet de faire remonter des avis réels et des indications souvent pertinentes. Bon OK, on n’est plus vraiment dans une optimisation du référencement.

Cette petite liste permettra d’éviter les oublis les plus courants. Une grosse refonte est toujours délicate d’un point de vue référencement et des pertes de positions (même temporaires) font toujours stresser. Autant avoir prévu les conséquences en amont et avoir préparer son plan d’action afin de minimiser ses petits soucis liés aux évolution des sites web.

Cet article est une traduction libre du post de Seomoz 10 Things You Must Check When You Re-launch Your Website

Photo : adactio

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