Comment louper une demande de partenariat ?

Rédaction web et orthographe
Bien écrire pour être crédible

C’est régulièrement que je reçois des demandes de partenariat (pour du contenu, pour des liens). Et cette semaine, j’en ai reçu une merveilleuse tragique de la part d’un référenceur / rédacteur qui proposait un « échange d’articles ». En moins de 75 mots, j’ai compté :

  • 4 fautes d’orthographe,
  • 1 oubli de mots (la phrase était incompréhensible sans ce mot – ce n’était pas une petit mot de liaison),
  • 3 fautes de typographie,
  • l’utilisation d’un biais de manipulation (voir à ce sujet l’excellent et simple à comprendre Petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens),
  • et une construction syntaxique de niveau collège (sujet – verbe – complément)

Avec autant d’approximation en si peu de mots, je ne doute pas que le taux de réponse aux emails de cette personne soit très faible. Je suis aussi certain que son employeur a mal évalué ses compétences et ne surveille pas d’assez prêt ce qui sort de ses serveurs de courriers.

Comment, dans ce type de configuration :

  • avoir confiance en l’émetteur ? C’est tout de même la personne qui devait rédiger un contenu à publier sur un de mes sites. Avec autant d’erreurs en si peu de mots, quel texte vais-je recevoir ?
  • avoir confiance dans la structure ? Si de telles erreurs passent les mailles du filet, ai-je vraiment envie de travailler avec eux ? Et à quoi puis-je m’attendre pour la suite ?

Bref, message à tous les rédacteurs / netlinkeurs, ne faites pas perdre de temps à vos lecteurs, on a seulement une seule occasion de faire bonne impression alors : relisez-vous !

La bonne demande de partenariat web

Pour rappel, la bonne demande de partenariat doit éveiller ma curiosité, montrer que la personne a compris ce que je faisais, me laisser imaginer un partenariat profitable. J’attends au minimum de la personne qui me contacte les points suivants :

  • Qu’elle s’adresse à moi nominativement (pas de terme générique).
  • Qu’elle soit précise dans son approche (je veux publier un lien dans le cadre d’une opération publicitaire / de communication / de netlinking…).
  • Qu’elle dise exactement pourquoi elle a ciblé mon site (même cible imaginée, rebondir à un article précédent, bénéficier de l’autorité ou de la popularité de telle page…).
  • Qu’elle évite les banalités lèche-bottes (« votre contenu est merveilleux », « votre site c’est le plus beau », « je lis tous vos articles »).
  • Qu’elle dise exactement qui elle est (je suis référenceur, je suis rédacteur, je suis dirigeant…).
  • Qu’elle propose quelque chose de concret ou mon intérêt (à moi – pas à elle) est clair et non exagéré.
  • Qu’elle expose un exemple de partenariat déjà réalisé.

Avec cette approche, je sais beaucoup mieux à quoi m’attendre et je constate que la personne a fait un réel effort. Notre temps étant précieux à tous, c’est un signe de respect, c’est plutôt sain comme premier contact et ça m’incite à étudier avec attention son message pour pouvoir répondre avec les mêmes exigences.

PS : j’espère que je n’ai pas fait de fautes dans cet article…

Photo : Romana Klee

Une réflexion sur « Comment louper une demande de partenariat ? »

  1. Tout à fait d’accord avec vous! La relecture ainsi que le recours à un prestataire web est crucial pour les contenus afin d’éviter les erreurs et assurer l’authenticité des articles à publier.

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